Désormais rendez-vous incontournable de l’association, le Club met sur pied le Mout’Art depuis 2015. Ce jeune marché de l’art contribue à tisser des liens avec les artistes, tout en soutenant la création contemporaine. Marché de l’art biennal, le Mout’Art offre l’occasion inédite aux artistes (peintres, sculpteur·trice·s, photographes, graveur·euse·s ou encore bijoutier·ère·s) venus de la région ou d’autres cantons, de présenter leurs créations au cœur du Musée jurassien des Arts, dans son annexe lumineuse et son jardin. En printemps 2022, la quatrième édition proposera un tout nouveau programme incluant interlude musical et collation sur une note festive.

Lieu phare d’échanges artistiques, le Musée jurassien des Arts est la principale institution d'art contemporain sur le territoire interjurassien. La diversité des espaces, offerte par l’architecture du lieu, rythme les expositions organisées par le musée tout au long de l’année. Au cadre intimiste véhiculé par les pièces de la villa Bechler, construit en 1903 par l'architecte prévôtois Charles Kleiber, répond l'ampleur monumentale de la nouvelle aile créée en 1996 par Bakker & Blanc – vaste nef éclairée par une lumière naturelle.

Présentant des artistes jurassiens contemporains et créateur·trices venant d'autres régions de la Suisse, ces expositions participent à la valorisation d’un patrimoine historique, tout en favorisant le dialogue avec les créations modernes. En parallèle à des artistes contemporains, le Musée présente une exposition thématique de longue durée, sur la base du riche patrimoine artistique de ses collections.

Dans ses œuvres récentes présentées dans cette exposition, Line Marquis revisite des thèmes ancestraux à la lumière d'un questionnement actuel. Avec ses Vierges à l'enfant ou ses Pietà, elle interroge la parentalité comme un lien susceptible de poétiser la vie, dans le contexte d'un monde en déliquescence. Mais loin d’une simple vision idyllique, elle associe onirisme et apocalypse ou encore filiation à l’histoire de l’art et subversion. L’artiste complétera l’exposition par un dessin géant au fusain, créé pour cette occasion.

Issues des collections du musée, les œuvres exposées évoquent et découlent du nom féminin : racine. De sa signification botanique – partie inférieure d’une plante vasculaire – en passant par ses dérives – enraciner – et ses contraires – déraciner –, cette exposition met en scène différents visages d’un même mot.

Avec : Guido Baselgia, Jacques Bélat, Laurent Boillat, Bendicht Fivian, Pierrette Geissbühler, Arthur Jobin, Wolfgang Laib, Gilles Lepore, Hiromi Miyamoto, Fritz Müller, Francine Murry, Julie Schätzle, Monica Studer & Christoph van den Berg, Joël Tettamanti, Hans Ruedi Wehren, Jean-Claude Wicky, Uwe Wittwer, Michel Wolfender, Emmanuel Wüthrich et Rémy Zaugg.